Turquie : Fethyie, Pamukkale, Istanbul

LA TURQUIE !!!!

Après un rapide trajet dans un bateau qui ressemble plus à une fusée volante à la surface de la mer, nous arrivons dans le port de Fethyie au soleil couchant. La lumière dorée de la fin de journée embellie le port plaisancier et donne une ambiance bien accueillante à ce beau pays et ce continent. Je pars en quête d'une place pour dormir... ce sera finalement en terrasse d'une auberge, avec une vue plongeante sur la baie illuminée.

 

 

Dés le lendemain, on ne chôme pas, direction les gorges de Saklikent ! De bon matin, après un bon petit déjeuner turque, je file dans le dolmus pour Saklikent. Arrivée aux pieds de ce majestueux site naturel, j'embarque avec deux mamans australiennes et un guide turque. Le moment le plus critique se trouve dés le début lorsque nous devons traverser la rivière. Une fois le courant passé et les jambes trempées ayant goûtées à la température glaçiale de l'eau, nous poursuivons au travers des gorges qui se rétrécissent de plus en plus. L'obstacle qui nous aura fait faire un demi tour est une petite cascade qu'il faut escalader. Malgrés mes tentatives, nous avons dû faire demi tour. En effet, avoir un jet d'eau froide qui vous arrive en pleine tête, à se tirer à une corde à bout de bras et les roches sur lesquelles tu mets les pieds sont ultra glissantes, tout ça n'est pas facile facile..

 

 

 

Une fois de retour, les touristes ont envahi l'endroit. Nous rentrons sur Fethyie. Sur le chemin, et en pleine campagne, la route est bordée de restaurant familiaux. Des femmes, foulard sur la tête et gros tablier aux hanches sont en train de préparer les dürüm (genre de pain-crêpe) sur les grosses plaques chauffantes ressemblant à des billigs. En route le chauffeur passent par de petits villages. Femmes et enfants montent à bord. À un moment, des hommes montent. Je suis hypnotisée par les yeux d'un bleu azur de ces vieillards aux cheveux blancs, la peau usée par le soleil et leur bonnet turque. Ça discute en turc et ça rit.

De retour à Fethiye, sieste durant le pic de chaleur de la journée puis balade dans les hauteurs de la ville vers un site archéologique de tombes gravées dans la roche.

 

Retour et dégustation de gozleme accompagné d'ayran sur les quais.

 

Un tour dans le vieux marché et dégustations de loukoums.

Le lendemain après une belle soirée dans les quartiers branchés, on s'accorde une journée farniente sur un bateau..Ce dernier va de plage en plage. De nombreux bateaux font le même tour et les familles turques profitent de chaque stop pour se rafraîchir dans l'eau.

Nous avons donc été à BLue Cave, ButterflyValley, Camel beach, etc.. On a pu voir des tortues de mer, des centaines de poissons, des ruines d'une ancienne citée sur une île, les parapentes descendre sur Oludeniz, une source d'eau très froide sortant des fonds d'un petit bassin sur la côte...

 

 

Soirée plus tranquille car le lendemain c'est le grand saut !! Bon je n'ai pas de photos mais lundi matin, c'est mon premier saut en parapente..alors comment vous expliquer IN-CROY-ABLE.. (voir l'article dans mes péripéties pour plus de détails)

De retour à l'auberge, je file au bus pour me rendre à Pamukkale

Rencontre de Lobke,originaire de Belgique, dans le bus pour Pamukkale. Nous découvrons le site à la nuit tombée. Les reliefs de ce majestueux cirque blanc sont relevés par les éclairages.

Le lendemain matin, nous partons de bonne heure sur ce fameux site. Les chaussures interdites, nous parcourons pieds nus la voie principale. Sur le seul rugueux, nos orteils se réjouissent de l'ean tiède qui vient les chatouiller. Le soleil pointe le bout de son nez et nous sommes éblouies par le blanc éclatant qui nous entoure. Seule la sécheresse du site me rappelle de nouveau ô combien l'eau est précieuse sur notre chère planète. Les bassins formant normalement des piscines-balcons sont vides et paraissent moins attrayant.

    

 

Sur les hauteurs de ce site thermal, une ville a auparavant été construit par les romains. Il est encore possible d'en voir certains vestiges tels que le théâtre, le temple d'Appollon,ou encore l'Agora.. Si la curiosité vous titille, il est encore possible de voir des détails dans les pierres sculptées telles que des frises de feuilles et de fleurs. Il nous a été possible de voir la pièce dans laquelle l'huile d'olive était fabriquée.

 

De nouveau, les touristes arrivent par vague, bus après bus, les gens s'entassent dans les bassins pour patauger dans cette eau tiède qui est peu rafraîchissante, mais qui aurait peut être des vertus curatives, qui sait.. ou cela semble parfois aussi être le théâtre que '' qui trouvera la meilleure place pour faire une photo '' ..

Je poursuis ma route dés le début d'après midi vers Izmir. Un bus puis un autre et me voilà dans le centre de cette grande ville, la population y fourmille. On peut y ressentir un mélange d'euphorie et de mécontentement. J'apprends par la suite que nous sommes à la veille de la fête nationale en l'honneur d'Atartuk. Des manifestations sont aussi en cours vis à vis des militaires tués lors de la guerre qui se passe en ce mois de septembre. Je suis un turc qui m'aida énormément dans la recherche de l'auberge.

Nous arrivons dans une petite rue bordée d'échopes de barbier, kebab, et autre vente d'épices et d'alcool. L'auberge doit se trouver dans l'une des rues qui s'échappe de ce petit basard. Une fois arrivés au bout de cette fameuse rue, nous rencontrons un ''blanc'' : Sébastian, un belge. Ce dernier qui s'exclama en me regardant '' tu cherches lotus hostel !'', heureuse de rencontrer un voyageur, j'acquiesse avec un sourire, il me retorqua '' je te cherchais partout !! '' 

Le turc qui était en train de m'aider demande, un peu surpris '' vous vous connaissez? '' Et Sébastian, sûr de lui relance '' évidement ! c'est ma fiancée !'' Dans l'élan de surprise, je prends pars à son petit jeu. Après avoir rebroussé chemin nous trouvons le fameux lotus hostel. Une vieille maison retapée par un jeune couple qui a le sens de l'accueil et n'hésite pas à nous montrer volontiers leur super projet !

Nous passons la soirée avec eux et le sommeil embarqua tout le monde sur les coups de minuit..

Le lendemain, un magnifique déjeuner est présent dans le jardin et pour la modique somme de 4 TL, nous partageons tous les petits mets préparés par le couple.

Un fois dans le bus, je me retrouve rapidement à Küçükkuyu puis quelques temps après à Dedetepe Eco farm…. (voir l'article sur ''La douce vie à Dedetepe'' )

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Après une dizaine de jours de vie idyllique, je prend l'avion pour Istanbul. Là bas, l'avion est au même pris que le bus, alors le choix est vite fait..

Me voilà dans le petit aéroport de Edremit. L'avion a du retard...45 minutes après l'heure prévue, nous décolons. L'avion grimpe dans le ciel déjà noir, nous avons à peine le temps de prendre la collation proposée par la compagnie que l'avion se remet à descendre sur Istanbul. Un fois sortie de l'aéroport présent bien à l'extérieur de la mégalopole, sur le côté ''Asie'', j'ai dû prendre un bus pour me rendre à Taxim, puis le funicullaire, puis le métro et me voilà dans le quartier touristique d'Istanbul : '' Sultanahmet''

Les deux grandes mosquées (la Mosquée Bleue et Sainte Sophie) sont face à moi, comme endormies après le passage de son lot de touristes quotidien. Je traverse la place qui les relie et me rend au quartier dans lequel la vie nocturne est à son comble, coincé entre le bosphore et ces deux grandes dames. L'entrée de l'hostel consiste à une porte à côté à une agence de voyage. Je prends place dans le dortoir, mais dormate sont déjà dans les bras de Morphée. Je pars sur la terrasse pour me nourrir et prendre une bière en compagnie de Ücel (prononcé yujel), l'ami de Samimet qui m'a permis de trouver un lit à bon prix. Ücel me fait un peu le topo sur les sites à voir à Istanbul. Je coupe cours en lui demandant de me montrer les spots pour faire du shopping. Ma mission pour mon dernier jour en Europe, trouver des petits cadeaux pour mes amis du Québec.

Une fois la bière finis, une liste d'endroit et un meeting avec ce camarade, je pars moi aussi rencontrer Morphée.

Le lendemain 9h30 à l'accueil, nous prennons un çay (thé) avant d'affronter les touristes dans les bazars. Nous nous concentrons sur le bazar aux épices après être passé au grand bazar. Les négiociations se font plus facilement avec mon complice. Nous rigolons bien quand c'est à mon tour de négiocier et que je me mets à parler turc au marchand ! En chemin nous passons dans le quartier ou les turc achètent une part de leurs vêtements. Ils font plus leurs achats sur le côté Asiatique, ce fut donc ma destination shopping suivante. Je quitte Ücel après avoir dégusté des baklavas dans l'une des meilleurs places du quartier Beshikas et fait un petit tour dans la Nouvelle Mosquée, qui reste tout aussi magnifique que les autres. '' Merci encore à toi Ücel !''

 

 

 

  

Après une grosse journée à compléter ma liste de cadeaux et finir par les derniers précieux présents que je souhaitais faire, je m'accorde un passage au hammam.

Après une demi heure dans l'ambiance humide d'une pièce en marbre. Une femme turque me fait un peeling de la peau en chatante une belle mélodie. Je suis aux anges. C'est dans un nuage de mousse que se poursuit l'expérience. Me voilà 25 ans en arrière, en train de ma faire laver par une maman temporaire. Décontractée et bien lavée, je finis par la dégustation d'un thé aux pommes avant de rentrer à l'auberge et de sombrer.

Le lendemain, je prends l'avion direction Toronto puis Montréal, BACK TO QUEBEC !